Mise à jour le 16 août 2025

Année 2025

14 juin 2025 : Fête des voisins

L’Association Animation VABLC et le Conseil Syndical ont organisé une animation dans le cadre de la fête des voisins

Le 14 juin 2025, le château était en fête !

Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous avons renoué avec une tradition un peu oubliée dans notre résidence : la fête des voisins…

Toute l’équipe de l’association « Animation VABLC » s’était mobilisée pour vous accueillir dans les meilleures conditions.

Grace à une météo clémente, nous avons pu installer tables et chaises devant le château et sur la pelouse.
La terrasse était réservée à l’installation des tables qui attendaient les différents mets apportés par les convives.

Nous avions prévu une inscription préalable mais, pour cette première édition, nous étions tout de même anxieux de savoir si vous seriez au rendez-vous…et nous n’avons pas été déçus !
Vous étiez plus de 180 à nous avoir réservé votre soirée et vous êtes tous arrivés avec de délicieuses préparations, sucrées et salées, qui ont obtenu un grand succès.

La soirée s’est donc déroulée parfaitement, avec même un intermède musical assuré à la flûte traversière par Laure Dautin et Sophie Leseigneur. Cette parenthèse harmonieuse a enchanté le public qui a chaleureusement applaudi.

Que dire de plus : tout le monde a passé une excellente soirée, a papoté avec ses voisins (parfois découverts pour la première fois) et a déjà réservé sa soirée pour l’édition 2026….

Le samedi 17 mai entre 14h et 17h, la “chasse aux arbres” a rassemblé une dizaine de groupes de chasseurs

Le parcours a permis aux “chasseurs” de découvrir de façon ludique quelques arbres remarquables et de nouvelles plantations autour du Château.

La recherche demandait entre une heure et une heure et demie, suivant la sagacité des “chasseurs” et elle s’est clôturée par une distribution friandises et de boissons qui a réuni petits et grands.

17 arbres étaient à découvrir

Retours sur l’Atelier de prévention des cambriolages, vols par ruse et fraudes le mercredi 12 mars 2025, 19h au Château

Vols par effractions, escroqueries, abus de confiance, appels téléphoniques douteux et démarcheurs à domicile, ou actes malveillants sur la voie publique, … nous sommes tous concernés par ces pratiques dangereuses.

La Police Municipale et la Police Nationale organisent un atelier de prévention sur cette problématique afin de diffuser les bonnes pratiques pour se prémunir de ces dangers.

Association Animation VABLC

Le samedi 8 mars de 10h à 11h30 :

«La place de la femme dans l’art»

Dans le cadre de la journée des droits des femmes, Philippe Morin, artiste plasticien, vous montrera que les artistes féminines comme Artemisia Gentileschi, Rosa Bonheur, Berthe Morisot, Nikki de Saint Phalle, Camille Claudel ou Frida Khalo ont toute leur place dans les musées.

Vous comprendrez le tournant de 1977, qui a permis aux femmes de passer de muses à créatrices reconnues grâce aux combats menées par différentes artistes féminines.

Retours sur la conférence

Samedi 8 mars, en l’honneur de la journée internationale des droits des femmes, nous avons eu la chance d’assister au château de Bois La Croix à une conférence de Philippe Morin, artiste plasticien.

Le thème, original, abordait le sujet de la place des femmes dans l’art et mettait l’accent sur le combat que les artistes femmes ont du mener pour sortir des catégories (loisirs de dames!) auxquels les hommes souhaitaient les cantonner.

Les commentaires de Philippe sur les œuvres présentées ont permis à tous de mieux les apprécier et ont généré des échanges nourris entre l’artiste et l’auditoire.

En bref, cette première conférence , en lien avec l’actualité, a été très appréciée et sera, nous l’espérons suivie de beaucoup d’autres…

La présentation de Philippe Morin

La femme artiste, de l’ombre à la lumière – Avant et après 1977

Les explications

Introduction
Aujourd’hui, nous célébrons la Journée Internationale des Droits des Femmes, un moment important pour réfléchir à l’égalité, à la liberté et à la reconnaissance des femmes dans tous les aspects de la société.

Si l’on pense à l’égalité des droits des femmes, il est essentiel de se tourner vers l’art, un domaine où, comme ailleurs, les femmes ont longtemps été invisibles.

Ce soir, je vous propose de réfléchir à la manière dont les artistes femmes ont été perçues et représentées avant et après 1977, l’année où les droits des femmes ont été officiellement reconnus par les Nations Unies.

I. La femme artiste avant 1977 : Entre invisibilité et lutte
À travers l’histoire de l’art, les femmes ont souvent été reléguées à des rôles secondaires.

Avant 1977, une femme artiste se heurtait à de nombreux obstacles : l’accès aux écoles d’art, l’absence de reconnaissance institutionnelle, mais aussi l’idée profondément ancrée que l’art n’était pas une vocation pour les femmes.

Les femmes étaient généralement considérées comme muses ou modèles, mais rarement comme créatrices. L’histoire de l’art, à cette époque, était dominée par des figures masculines.

Ce n’est qu’au détour du XXe siècle que quelques artistes, comme Artemisia Gentileschi ou Berthe Morisot, ont commencé à sortir de l’ombre, mais leur visibilité restait limitée.

Ces femmes ont défié les conventions sociales de leur époque, mais leur travail était souvent minimisé, et leurs succès relégués à un contexte marginal.

L’art féminin, quand il était accepté, était souvent associé à la sensibilité, à la domestication (procréation, thèmes considérés comme peu glorieux) ou à la représentation des corps féminins. Les grandes institutions artistiques n’étaient pas prêtes à accueillir une femme artiste dans toute sa diversité et sa complexité.

Les artistes femmes développent généralement un Art représentatif d’un certain Art de vivre.

II. 1977 : Un tournant avec l’officialisation des droits des femmes
Le changement commence réellement à se dessiner en 1977, avec l’officialisation des droits des femmes par les Nations Unies. Cette année marque une étape décisive, car elle constitue une prise de conscience mondiale sur l’importance de l’égalité entre les sexes dans tous les domaines, y compris dans l’art.

Dès lors, les femmes ne sont plus seulement des muses, mais deviennent des créatrices reconnues. Cette reconnaissance est d’autant plus importante dans le milieu artistique où les femmes étaient considérées comme marginales.

La seconde vague du féminisme, qui a pris de l’ampleur dans les années 70, milite également pour l’égalité dans les arts, et les femmes artistes commencent à revendiquer leur place dans les musées et les galeries, lieux traditionnellement dominés par les hommes.

III. Après 1977 : La reconnaissance et l’impact des artistes féministes
Après 1977, les femmes artistes commencent à s’affirmer, à revendiquer une place à part entière dans l’histoire de l’art.

Des collectifs comme les Guerrilla Girls se forment, avec des artistes féministes qui dénoncent l’invisibilité des femmes dans les musées, dans les collections et dans les expositions.

Elles utilisent l’art pour questionner les stéréotypes de genre, dénoncer l’objectification des femmes et faire émerger la voix féminine dans le monde de l’art.

Des artistes comme Cindy Sherman, Marina Abramović, Frida Kahlo ou Louise Bourgeois deviennent des figures incontournables de l’art contemporain. Leurs œuvres ne se contentent pas de représenter le monde, elles remettent en question la place des femmes dans la société et dans l’art.

Ces artistes prennent en main leur propre représentation, redéfinissent leur rôle et offrent une vision plus authentique et complexe de la femme, loin des stéréotypes et des attentes sociales.

IV. Les défis actuels et la quête de parité
Bien que des progrès aient été réalisés depuis 1977, la parité dans les musées, les galeries et les collections est encore loin d’être atteinte. Les femmes artistes sont toujours moins visibles que leurs homologues masculins, et leurs œuvres continuent à être sous-évaluées sur le marché de l’art.

La question des réparations, de la reconnaissance posthume et de la visibilité des femmes dans l’histoire de l’art reste ouverte.

La nécessité d’une éducation inclusive, qui permette aux jeunes générations de découvrir et d’apprécier les œuvres des femmes artistes, demeure un défi majeur.

Conclusion
Si cette journée est un moment de réflexion sur les droits des femmes, il est essentiel de prendre conscience que l’histoire de l’art est également l’histoire d’une lutte pour l’égalité.

À travers les parcours des femmes artistes avant et après 1977, nous pouvons voir qu’elles ont joué un rôle fondamental dans la construction de notre culture. Leur histoire est celle d’une quête de liberté et d’émancipation, qui continue à inspirer et à transformer notre vision de l’art

Le diaporama

1) Élisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790)
Dans cet autoportrait, la peintre Élisabeth Vigée Le Brun se représente en train de
peindre, un sourire aux lèvres, défiant ainsi les conventions académiques qui
imposaient aux artistes féminines un rôle secondaire, et peu voire pas de
représentation du bien-être féminin en dehors de commandes formelles. La femme
était interdite d’accès aux écoles d’art officielles, elle ne devait pas se représenter
elle-même comme possible égale de l’homme. Une femme artiste était souvent
perçue comme une curiosité plutôt qu’une figure sérieuse du monde de l’art. Cette

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œuvre témoigne de la place exceptionnelle qu’elle a su conquérir dans un milieu
largement masculin, notamment en devenant la portraitiste officielle de Marie-
Antoinette. — 1) Élisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790) Dans cet autoportrait, la peintre Élisabeth Vigée Le Brun se représente en train de peindre, un sourire aux lèvres, défiant ainsi les conventions académiques qui imposaient aux artistes féminines un rôle secondaire, et peu voire pas de représentation du bien-être féminin en dehors de commandes formelles. La femme était interdite d’accès aux écoles d’art officielles, elle ne devait pas se représenter elle-même comme possible égale de l’homme. Une femme artiste était souvent perçue comme une curiosité plutôt qu’une figure sérieuse du monde de l’art. Cette 3 œuvre témoigne de la place exceptionnelle qu’elle a su conquérir dans un milieu largement masculin, notamment en devenant la portraitiste officielle de Marie- Antoinette.

2) Artemisia Gentileschi, Judith décapitant Holopherne (1614-1618)
Cette œuvre dramatique illustre la force et la détermination de Judith, une héroïne biblique,
capturant l'intensité du moment avec une maîtrise remarquable du clair-obscur. Elle tranche
avec l’œuvre du Caravage (« Michelangelo Merisi da Caravaggio ») par le mouvement qui
semble commencer et s’achever dans la même image pourtant figée. Le mouvement dans
l’œuvre de Gentileschi n'est pas simplement une technique artistique, c'est aussi un moyen de
renforcer l'expression émotionnelle de la scène. Judith, dans cette peinture, ne fait pas
simplement un acte de violence : elle incarne l'émotion brute, la colère, la libération, et la
rétribution. Le mouvement permet à l'artiste de donner corps à ces sentiments d'une manière
qui semble plus immédiate et moins intellectuelle que dans l’œuvre de Caravage, qui lui met
souvent en scène une tension psychologique plus profonde. — 2) Artemisia Gentileschi, Judith décapitant Holopherne (1614-1618) Cette œuvre dramatique illustre la force et la détermination de Judith, une héroïne biblique, capturant l'intensité du moment avec une maîtrise remarquable du clair-obscur. Elle tranche avec l’œuvre du Caravage (« Michelangelo Merisi da Caravaggio ») par le mouvement qui semble commencer et s’achever dans la même image pourtant figée. Le mouvement dans l’œuvre de Gentileschi n'est pas simplement une technique artistique, c'est aussi un moyen de renforcer l'expression émotionnelle de la scène. Judith, dans cette peinture, ne fait pas simplement un acte de violence : elle incarne l'émotion brute, la colère, la libération, et la rétribution. Le mouvement permet à l'artiste de donner corps à ces sentiments d'une manière qui semble plus immédiate et moins intellectuelle que dans l’œuvre de Caravage, qui lui met souvent en scène une tension psychologique plus profonde.

Le Caravage, Judith décapitant Holopherne, 1598

3) Édouard Manet, Le Déjeuner sur l’herbe (1863)
Cette peinture a suscité un scandale à son époque en raison de la nudité féminine
placée dans un contexte contemporain, aux côtés d’hommes habillés. Contrairement
aux représentations mythologiques habituelles, Manet montre une femme réelle, un
célèbre modèle de l’école des baux arts de Paris (actuelle ENSBA), qui regarde
directement le spectateur, affirmant ainsi une présence féminine dérangeante et
moderne.
Cette œuvre est à comparer avec celle de Cabanel (« La naissance de Vénus »),
œuvre purement académique du XIXe siècle, caractérisé par une idéalisation des
formes, influencé par l’Antiquité et la Renaissance. L’intellect de la femme
représentée est absent. — 3) Édouard Manet, Le Déjeuner sur l’herbe (1863) Cette peinture a suscité un scandale à son époque en raison de la nudité féminine placée dans un contexte contemporain, aux côtés d’hommes habillés. Contrairement aux représentations mythologiques habituelles, Manet montre une femme réelle, un célèbre modèle de l’école des baux arts de Paris (actuelle ENSBA), qui regarde directement le spectateur, affirmant ainsi une présence féminine dérangeante et moderne. Cette œuvre est à comparer avec celle de Cabanel (« La naissance de Vénus »), œuvre purement académique du XIXe siècle, caractérisé par une idéalisation des formes, influencé par l’Antiquité et la Renaissance. L’intellect de la femme représentée est absent.

Édouard Manet, Le Déjeuner sur l'herbe, 1863

4) Georges Clairin, Portrait de Sarah Bernhardt (1876)
Ce tableau met en avant l’une des plus grandes actrices de son époque, Sarah
Bernhardt, en la représentant avec une majesté surtout féminine, non dans la
célébrité mais dans la célébration de sa féminité, une force inhabituelles pour un
portrait féminin du XIXe siècle. Son regard perçant et son attitude déterminée
reflètent l’image d’une femme indépendante, indéniablement intellectuelle et
influente, maîtresse d’elle dans le monde de l’Art et du spectacle. Cette femme
domine son Art, et Clairin le montre. — 4) Georges Clairin, Portrait de Sarah Bernhardt (1876) Ce tableau met en avant l’une des plus grandes actrices de son époque, Sarah Bernhardt, en la représentant avec une majesté surtout féminine, non dans la célébrité mais dans la célébration de sa féminité, une force inhabituelles pour un portrait féminin du XIXe siècle. Son regard perçant et son attitude déterminée reflètent l’image d’une femme indépendante, indéniablement intellectuelle et influente, maîtresse d’elle dans le monde de l’Art et du spectacle. Cette femme domine son Art, et Clairin le montre.

En suit « Jour d'été » (1879) de Berthe Morisot, une œuvre qui, bien que n'étant
pas ouvertement militante, peut être interprétée sous un prisme féministe. En effet,
contrairement aux représentations masculines des femmes à la même époque (souvent
idéalisées ou érotisées, comme dans La Naissance de Vénus de Cabanel), Morisot offre une
vision plus intime et naturelle de la féminité. Les deux jeunes femmes assises dans une barque
sur un lac sont montrées dans un moment de détente, mais elles ne sont pas objectifiées. Elles
ne sont pas des figures passives offertes au regard du spectateur masculin. Leur posture, leur
gestuelle et leur tenue suggèrent une indépendance relative. Elles regardent ailleurs, l’une
d’elles semble pensive, et l’absence d’interaction avec le spectateur rompt avec la tradition
académique qui plaçait souvent les femmes dans des poses séduisantes. — En suit « Jour d'été » (1879) de Berthe Morisot, une œuvre qui, bien que n'étant pas ouvertement militante, peut être interprétée sous un prisme féministe. En effet, contrairement aux représentations masculines des femmes à la même époque (souvent idéalisées ou érotisées, comme dans La Naissance de Vénus de Cabanel), Morisot offre une vision plus intime et naturelle de la féminité. Les deux jeunes femmes assises dans une barque sur un lac sont montrées dans un moment de détente, mais elles ne sont pas objectifiées. Elles ne sont pas des figures passives offertes au regard du spectateur masculin. Leur posture, leur gestuelle et leur tenue suggèrent une indépendance relative. Elles regardent ailleurs, l’une d’elles semble pensive, et l’absence d’interaction avec le spectateur rompt avec la tradition académique qui plaçait souvent les femmes dans des poses séduisantes.

5) Suzanne Valadon, Autoportrait (1898)

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Suzanne Valadon, ancienne modèle devenue peintre, se représente ici avec une
expression sérieuse et affirmée, loin des autoportraits idéalisés de l’époque. Elle
revendique ainsi son statut d’artiste à part entière, dans un monde où les femmes
étaient encore rarement reconnues pour leur talent pictural. C’est du « moi, je… » à
une époque où le récit de la femme reste peu proposé. Cette œuvre rejoindrait
presque les journaux intimes de Virginia Woolf, qui écrivait dans « Une chambre à
soi » que, dans les bibliothèques londoniennes le nombre de livres concernant la
femme – sa psychologie, sa condition, son être - était très inférieur au nombre de
publications et études sur les animaux. — 5) Suzanne Valadon, Autoportrait (1898) 4 Suzanne Valadon, ancienne modèle devenue peintre, se représente ici avec une expression sérieuse et affirmée, loin des autoportraits idéalisés de l’époque. Elle revendique ainsi son statut d’artiste à part entière, dans un monde où les femmes étaient encore rarement reconnues pour leur talent pictural. C’est du « moi, je… » à une époque où le récit de la femme reste peu proposé. Cette œuvre rejoindrait presque les journaux intimes de Virginia Woolf, qui écrivait dans « Une chambre à soi » que, dans les bibliothèques londoniennes le nombre de livres concernant la femme – sa psychologie, sa condition, son être - était très inférieur au nombre de publications et études sur les animaux.

6) Frida Kahlo, La colonne brisée (1944)
Un autoportrait poignant où Kahlo se représente avec une colonne brisée à la place
de la colonne vertébrale, symbolisant sa douleur physique et émotionnelle.
Autoportrait profondément symbolique et douloureux, La colonne brisée représente
non pas le monde extérieur vu par l’artiste mais son monde intérieur ; une femme
nous parle d’elle, de sa souffrance physique, mais aussi de sa résilience et de sa
capacité à transformer la douleur en force artistique, affirmant une représentation
féminine à la fois vulnérable et puissante. — 6) Frida Kahlo, La colonne brisée (1944) Un autoportrait poignant où Kahlo se représente avec une colonne brisée à la place de la colonne vertébrale, symbolisant sa douleur physique et émotionnelle. Autoportrait profondément symbolique et douloureux, La colonne brisée représente non pas le monde extérieur vu par l’artiste mais son monde intérieur ; une femme nous parle d’elle, de sa souffrance physique, mais aussi de sa résilience et de sa capacité à transformer la douleur en force artistique, affirmant une représentation féminine à la fois vulnérable et puissante.

7) Camille Claudel, L’Implorante (grand modèle) (1905)
Cette sculpture exprime l’émotion brute et la douleur d’une femme agenouillée,
suppliant de manière déchirante. On y lit l’histoire personnelle de Camille Claudel,
marquée par sa relation tourmentée avec Rodin et son combat pour être reconnue
comme sculptrice dans un milieu dominé par les hommes. En effet, dans la plupart
des salons des académies où elle exposa, nombre de spectateurs, de
collectionneurs venaient chercher l’influence de Rodin dans son œuvre. Ce travail
plastique contraste avec les sculptures académiques de l’époque où le corps féminin
était souvent représenté comme un simple objet de contemplation. Ici, il exprime une
douleur, une lutte intérieure et une quête d’émancipation. — 7) Camille Claudel, L’Implorante (grand modèle) (1905) Cette sculpture exprime l’émotion brute et la douleur d’une femme agenouillée, suppliant de manière déchirante. On y lit l’histoire personnelle de Camille Claudel, marquée par sa relation tourmentée avec Rodin et son combat pour être reconnue comme sculptrice dans un milieu dominé par les hommes. En effet, dans la plupart des salons des académies où elle exposa, nombre de spectateurs, de collectionneurs venaient chercher l’influence de Rodin dans son œuvre. Ce travail plastique contraste avec les sculptures académiques de l’époque où le corps féminin était souvent représenté comme un simple objet de contemplation. Ici, il exprime une douleur, une lutte intérieure et une quête d’émancipation.

8) Cindy Sherman, Untitled Film Still #21 (1978)
Faisant partie de sa série Untitled Film Stills, cette photographie met en scène un
stéréotype féminin inspiré du cinéma, ici une jeune femme en détresse. Une scène à la
Hitchcock ? Par cette mise en scène, Cindy Sherman questionne la représentation
des femmes dans les médias et la construction de leur image à travers le regard
masculin, toujours phallocrate et conséquemment brutalement dominateur. Cindy
nous dit : « Et si malgré la modernité des années 70 rien ne changeait pour nous, les
femmes ? » Une œuvre toujours d’actualité concernant les féminicides. — 8) Cindy Sherman, Untitled Film Still #21 (1978) Faisant partie de sa série Untitled Film Stills, cette photographie met en scène un stéréotype féminin inspiré du cinéma, ici une jeune femme en détresse. Une scène à la Hitchcock ? Par cette mise en scène, Cindy Sherman questionne la représentation des femmes dans les médias et la construction de leur image à travers le regard masculin, toujours phallocrate et conséquemment brutalement dominateur. Cindy nous dit : « Et si malgré la modernité des années 70 rien ne changeait pour nous, les femmes ? » Une œuvre toujours d’actualité concernant les féminicides.

9) Niki de Saint Phalle, Les Trois Grâces (1994)
Cette sculpture colorée et monumentale représente trois femmes aux formes
généreuses et dynamiques, célébrant la féminité dans toute sa diversité. À travers
ses Nanas, Niki de Saint Phalle défie les canons de beauté traditionnels et propose
une vision joyeuse, libre et puissante des femmes. Ce n’est pas ici l’identité de
chaque femme qui compte mais l’esprit de bien-être. Ce qu’elle appelle (en utilisant
la formule allemande) « Du selbst zu sein » - « être soi-même ». Elle a utilisé son art
pour revendiquer une nouvelle place pour les femmes dans la société, tout comme
Élisabeth Vigée Le Brun à son époque, mais dans un langage radicalement
moderne. — 9) Niki de Saint Phalle, Les Trois Grâces (1994) Cette sculpture colorée et monumentale représente trois femmes aux formes généreuses et dynamiques, célébrant la féminité dans toute sa diversité. À travers ses Nanas, Niki de Saint Phalle défie les canons de beauté traditionnels et propose une vision joyeuse, libre et puissante des femmes. Ce n’est pas ici l’identité de chaque femme qui compte mais l’esprit de bien-être. Ce qu’elle appelle (en utilisant la formule allemande) « Du selbst zu sein » - « être soi-même ». Elle a utilisé son art pour revendiquer une nouvelle place pour les femmes dans la société, tout comme Élisabeth Vigée Le Brun à son époque, mais dans un langage radicalement moderne.

10) Louise Bourgeois, Maman (1999)
Une sculpture monumentale représentant une araignée, symbolisant la mère protectrice – la
mère de Louise travaillait en couture, dans le fil, patiente et artisane. L’œuvre évoque la
figure maternelle comme une force puissante et ambivalente, soulignant l’importance
du rôle des femmes dans la transmission d’un savoir, d’une savoir-être, et du
sacrifice pour ses enfants puisque souvent l’araignée se laisse dévorer par sa
progéniture. — 10) Louise Bourgeois, Maman (1999) Une sculpture monumentale représentant une araignée, symbolisant la mère protectrice – la mère de Louise travaillait en couture, dans le fil, patiente et artisane. L’œuvre évoque la figure maternelle comme une force puissante et ambivalente, soulignant l’importance du rôle des femmes dans la transmission d’un savoir, d’une savoir-être, et du sacrifice pour ses enfants puisque souvent l’araignée se laisse dévorer par sa progéniture.

11) Chiharu Shiota, Uncertain Journey (2023)
Cette installation immersive en fils rouges tissés évoque la complexité des relations
humaines et des trajectoires de vie. En intégrant une dimension corporelle et
émotionnelle forte, Chiharu Shiota donne à son œuvre une résonance féminine, où
l’idée du lien et du déplacement devient une métaphore de l’expérience des femmes
dans la société. Le fil rouge est un élément central dans son travail, il « symbolise »
les connexions invisibles entre les individus, la mémoire, l’histoire personnelle et
collective. Le spectateur est invité à se perdre dans cet enchevêtrement de fils, ce
qui crée une sensation de flottement entre le réel et l’imaginaire. — 11) Chiharu Shiota, Uncertain Journey (2023) Cette installation immersive en fils rouges tissés évoque la complexité des relations humaines et des trajectoires de vie. En intégrant une dimension corporelle et émotionnelle forte, Chiharu Shiota donne à son œuvre une résonance féminine, où l’idée du lien et du déplacement devient une métaphore de l’expérience des femmes dans la société. Le fil rouge est un élément central dans son travail, il « symbolise » les connexions invisibles entre les individus, la mémoire, l’histoire personnelle et collective. Le spectateur est invité à se perdre dans cet enchevêtrement de fils, ce qui crée une sensation de flottement entre le réel et l’imaginaire.

Année 2024

P’tit déj’ citoyen

Le dernier P’tit déj’ citoyen organisé par la municipalité de Pontault Combault a concerné le quartier du Village Anglais – Bois la Croix et s’est tenue au Château du Bois la Croix le samedi 14 décembre de 9h30 à 11h30

Journée Portes Ouvertes du 14 septembre 2024

Pour sa première édition la journée Portes Ouvertes du 14 septembre 2024 a connu un grand succès

Dès 10 heures les visiteurs se sont pressés pour venir visiter le château et s’informer sur les différentes activités proposées.

Les animateurs étaient là pour répondre à leurs questions et proposer des séances d’essai afin de convaincre les plus timides (anglais/sophrologie/renforcement musculaire/yoga/gym douce/jeu de mots).

Des démonstrations de planches apéritives proposées par un traiteur partenaire mettaient l’eau à la bouche et permettaient d’imaginer les festivités qui pourraient se dérouler lors des locations de salons.

Les enfants n’avaient pas été oubliés et ils s’en sont donnés à cœur joie avec le toboggan gonflable, la pèche à la ligne et la dégustation offerte de cookies et de granitas.

Monsieur le Maire et deux de ses Adjoints sont également venus nous rendre visite et ont relayé sur les réseaux sociaux le plaisir qu’ils avaient pris à redécouvrir notre beau château.

Réouverture du Château (septembre 2023)

Le Château est réouvert

Pour toute information, vous pouvez contacter l’association par mail :
“animation.vablc@gmail.com”
Vous pouvez aussi laisser un message téléphonique au 07 61 70 55 57
et/ou venir à une permanence du mercredi matin (10 à 12 h) au château

Vous pouvez également consulter le site web de l’association :
“animationvablc.assoconnect.com”

Pendant 1 an , les mises à disposition de salons seront exclusivement réservées aux résidents du Village Anglais – Bois la Croix et à leurs ayants droits (enfants/petits enfants) à des conditions attractives.

Les activités existantes à ce jour sont :
– Yog’ avenir : cours de yoga
– Jeux de mots : jeux de mots autour de la langue française
– Un souffle positif : sophrologie
– Cabinet Chrysalide : Kinésiologie
– Patrick CASADO : cours de dessin / aquarelle.

D’autres activités seront annoncées prochainement.

Nous recherchons des bénévoles pour nous aider dans la gestion de l’association, si cela vous intéresse, contactez-nous via l’adresse mail de l’association.
Les équipes du conseil syndical et de l’association

«En journée ou en soirée, soyez châtelain d’un jour et organisez vos évènements festifs dans un cadre exceptionnel»

A partir du 10/01/2024, permanences de l’association :
– Le lundi et le mercredi : en matinée de 10 à 12 heures
– Le samedi : en matinée de 9 à 12 heures